UN ESPRIT DANS UN CORPS SAINT
Il est pratiquement impossible de se sentir en forme quand la tête est remplie de soucis, d'angoisse, de rancune et de tracasseries diverses.
Il s'agit parfois de grands traumatismes provoqué par un accident, une maladie grave ou autres,contre lesquels nous sommes impuissants et� qui nécessitent� l'intervention d'un psychothérapeute.
Mais le plus souvent, ce sont des tracas, disputes, et sentiments d'impuissance que nous font subir les employeurs et collègues, les conjoints, les enfants et la famille en général, les voisins, et parfois même ceux que l'on croit des amis...�Bref, se sont les autres.
Si nous n'y prenons pas garde, l'anxiété et la nervosité que ces problèmes engendrent, finissent par provoquer des maladies psychosomatiques qui peuvent dégénérer, ou des dépressions nerveuses qui peuvent nous mener très loin dans le mal de vivre.
La compréhension de ces sentiments qui peuvent parfois amener un proche aux pires vacheries, permet de relativiser les évènements et d'y faire face sans dommage pour notre bien-être mental. Parfois, sans nous en rendre compte, nous pouvons provoquer des situations délicates par pur manque d'information.
Dans les rubriques suivantes, nous passerons en revue plusieurs problèmes moraux et la meilleure façon de réagir.
Chacun à droit au bonheur, à la paix, et à la sérénité.
La santé physique passe par la santé morale.
Le bonheur, c'est quoi au juste ?
Le Bonheur
Simplicité
La première condition du Bonheur est l'état de Simplicité. Cela paraît enfantin à première vue et cela est effectivement une attitude d'enfant, c'est-à-dire un état simple. Mais rien n'est plus difficile que d'être simple et enfantin.
Vous n'avez pas besoin de vous regarder vivre bien longtemps pour constater que vous êtes plein de complexité.
Votre existence est artificielle, tant au point de vue de l'alimentation, de l'habillement, du logement qu'au point de vue du travail, des relations, des récréations, du caractère.
Vous compliquez les choses les plus naturelles. Vous courez après les fantômes, les décors.
Lorsque vous parlez ou vous vous promenez, vous êtes presque toujours "en représentation", c'est-à-dire préoccupé de l'effet que vous produisez sur les autres.
Quand les tiers vous font défaut, vous vous donnez en spectacle à vous seul.
Vous ne savez ni rire, ni pleurer simplement. Vous pensez en coupant l'idée en quatre.
Vous êtes tout le contraire de l'Univers qui bouge sans préoccupation philosophique et magnifiquement insoucieux du qu'en dira-t-on.
Les bêtes, à part celles que vous avez influencées, vous donnent de grandes leçons. Elles ne paient nul tribut à la complexité ou à l'artifice. Quand elles ont soif, elles boivent ; quand elles ont faim, elles mangent. Elles ne ratiocinent pas sur leurs péchés.
Les légumes ne s'écoutent pas pousser. Les fleurs n'exhalent pas de soupirs élégiaques.
Les pierres n'ont pas hontes d'être nues, les métaux de s'oxyder.
La rivière ne cherche pas à remonter vers sa source ni la pomme tombée à reprendre sa place sur la branche.
Le soleil ne se croit pas lyrique : les astres ne font pas de discours.
Mais vous, vous êtes agité, nerveux, divisé, raisonneur, craintif, vaniteux, sceptique. Vous êtes la seule créature qui ne soit pas simple, au coeur de l'Universalité Simplicité.
Tant que vous serez ainsi, vous ne serez pas admis dans l'atmosphère du Bonheur ou, plus exactement, l'atmosphère du Bonheur ne pénétrera pas en vous puisque la Complication y est déjà installée.
Or, comment ne seriez-vous pas compliqué si vous vivez hors de la nature, uniquement préoccupé d'intérêts mentaux ou matériels ?
La Simplicité ne dépend pas du milieu, car on peut être artificiel dans l'isolement et simple dans la multitude. La Simplicité est un vêtement intérieur.
Vous pouvez être simple sans rien changer autour de vous. Il suffit de ne pas vous disperser dans la vie. La civilisation scientifique, c'est l'analyse. La Simplicité, c'est la synthèse. L'Homme n'est rien parce qu'il est multiple. Dieu est tout parce qu'il est Un.
Si vous désirez être heureux, avant toute chose soyez simple. Ne passez pas votre vie à démonter le mécanisme de votre âme ou de votre corps.
La Simplicité consiste à avoir la Foi : en Dieu, en la Nature, en l'Homme, en la Vie. La Simplicité est un mélange d'Amour et d'Espoir.
Vivez simplement, mangez simplement, habillez-vous simplement.
Parlez, écrivez, marchez simplement, aimez simplement.
Soyez simple d'esprit et de coeur.
Simplifiez vos pensées, vos actes.
Alors le Bonheur commencera à vous ouvrir les bras.
Détachement
La deuxième condition du bonheur terrestre est le détachement.
Renoncer veut dire ne plus s'attacher.
Renoncer aux êtres et aux choses ; en d'autres termes, coupez entre le monde sensible et vous les liens trop exclusifs.
C'est parce que vous êtes démesurément attachés à toutes sortes de biens matériels, à toutes sortes de gens, à toutes sortes d'objets que vous êtes malheureux dans la Vie. Car la Vie est l'Evolution et l'Evolution brise les moules et les liens.
S'attacher équivaut à s'attarder, à stagner, à se figer dans une forme de vie, alors que, sans cesse, les formes se succèdent, le neuf remplaçant le vieux, aujourd'hui prenant la place d'hier.
Avez-vous vu le soleil s'arrêter dans sa course avec tout son système pour ne pas s'éloigner d'une autre étoile ?
Avez-vous vu le fleuve suspendre sa marche à l'Océan pour rester près des cités ?
La Loi entraîne tout ce qui vit dans une marche inexorable. Celui qui s'arrête est évincé.
Pourquoi vous souffrez
Voilà pourquoi vous souffrez continuellement. Vous vous cramponnez à ce qui passe. Et quand la Vie vous arrache vos hochets, il semble que ce soient des morceaux de votre chair.
Ah ! qu'ils sont durs à rompre, les faux liens terrestres !
En vieillissant, ils durcissent et vous ne pouvez plus les briser. Mais la hache d'En-Haut tombe inexorablement et vous libère de force. Et comme vous n'avez plus l'habitude d'être libre, vous soufrez d'être nu et seul.
Si, au lieu de les aimer pour vous, vous aviez aimé vos proches pour eux, vous n'auriez aucun déchirement à vous séparer d'eux, car vous n'auriez que leur progression en vue.
Vous sauriez que leurs fins sont indépendantes des vôtres et que vous ne devez ni les enchaîner à vous ni vous enchaîner à eux.
Le détachement n'exclut pas l'Amour Universel ; il en est la condition, au contraire. Le Renoncement n'est pas l'indifférence ; il est, au contraire, la preuve du véritable Amour.
Se renoncer équivaut à abdiquer l'égoïsme, qui vicie, le plus souvent, le comportement de l'Amour. Renoncement égale désintéressement. Prenez intérêt à la Vie, mais ne demeurez pas esclave de vos intérêts.
Si vous êtes riches, renoncez à vos biens, c'est-à-dire ne soyez pas conduit par eux, mais administrez-les comme ceux d'un autre.
Si vous êtes glorieux, renoncez à la gloire, c'est-à-dire oubliez votre amour-propre pour songer à l'Amour de Dieu.
Si vous êtes gourmand, renoncez aux vins et aux mets, c'est-à-dire n'en faites pas vos maîtres, car ils vous domineraient tyranniquement.
Vous pouvez renoncer à tout en gardant tout, du moment que votre âme n'est pas liée et que vous restez l'arbitre de votre corps.
Celui qui possède les biens apparents, l'amour apparent, les amitiés apparentes, ne possède que l'apparence et, tôt ou tard, en découvre l'inanité.
C'est seulement à cette apparence qu'il vous est demandé de renoncer. Ne fermez plus les bras sur le vide et serrez contre vous la Réalité.
S'il vous était donné de choisir sciemment entre ce qui est la Vérité et ce qui n'est que son ombre, vous dédaigneriez l'ombre pour saisir la Vérité.
Or, sachez que tout ce qui tombe sous vos sens n'a pas plus de consistance que l'ombre. C'est seulement de cette illusion et de ce mirage qu'il vous faut vous détacher.
Etre Libre
Quand vous serez détaché des personnes et des biens, des événements et des choses, vous vous apercevrez que vous êtes libre et que la Vie prend un autre sens.
Avant, vous étiez un prisonnier en résidence surveillée. Partout, vous vous heurtiez à une consigne ou à un geôlier. Après, vous êtes maître d'aller et venir, d'agir et de penser, et nul obstacle matériel ne s'interpose entre votre esprit et l'Esprit de vie.
La sensation de Détachement remplit l'âme d'aise en même temps que de sécurité.
- Lachez-moi les basquets
Au travail, vous aidez vos collègues, à la maison, vous aidez votre conjoint… Et si vous preniez un peu de temps pour vous ? Car l’altruisme a ses limites, vous ne devez pas entièrement vous sacrifier pour d’autres. Comment vous aménager des moments bien à vous ? Comment cultiver votre jardin secret ? Peut-on être individualiste en couple ? Le point pour conserver votre liberté.
Du temps pour vous, c’est possible !
Nous travaillons moins, pourtant nous ne cessons de nous plaindre du stress et du manque de temps. Il faut se ménager des pauses pour recharger ses batteries et ne plus passer à côté de sa vie. Des conseils pour dégager des moments pour soi.
Comment se ménager des pauses pour recharger ses batteries et ne plus passer à côté de sa vie. Des conseils pour dégager des moments pour soi. Rien que pour soi.
Suivez ces conseils pour enfin vous accordez un peu de temps pour vous !
1 - Fractionnez vos congés
Vous avez l’impression de courir sans cesse avec en ligne de mire les vacances. Pour prendre le temps du bon côté, il vaut mieux fractionner ses congés, au lieu de prendre cinq semaines au mois d’août. Si vous n’avez pas d’enfants scolarisés prenez-les hors saison. Les pauses soleil pendant l’hiver sont un antidote à la fatigue et la déprime. Le carnaval (Nice, Rio, Venise) de février, représente aussi une pause festive très dynamisante.
2 - Partez en week-end
Changer d’environnement donne le temps de souffler un peu et permet de couper les ponts avec son travail. Louez un gîte, en amoureux ou profitez des promotions de dernière minute sur le net. Les sites de voyages en proposent de nombreuses. Lisbonne, Rome, Madrid à petits prix, c’est possible. Objectif : se libérer des pressions du quotidien et du stress lié au travail. Même une courte pause peut se révéler bénéfique.
3 - Faites du sport à plusieurs
Vous avez beau savoir que garder la forme nécessite des pauses sportives régulières, chaque fois c’est la même chose. Vous sacrifiez votre temps au travail et autres sempiternelles corvées... Pourtant vous adorez ça. Piscine, fitness ou art martial, le meilleur moyen de ne pas louper ce rendez-vous avec soi-même est d’enrôler un ami. A deux, vous avez plus de chances de vous stimuler. Durant la pause déjeuner ou après le travail pour les courageux ; le samedi matin pour les plus occupés.
4 -Planifiez vos loisirs.
Ménagez-vous de menus plaisirs. Pour ne plus dire en fin de semaine : j’ai raté ce film génial, cette expo incroyable ou cette pièce sublime : pensez à planifier vos loisirs. Une bonne gestion du temps libre demande de prévoir aussi à l’avance, sous peine de voir filer la... journée, la semaine, les mois !
5 - Pratiquez l’éloge de la lenteur
Nous passons notre temps à faire plusieurs choses en même temps. Téléphoner en conduisant, manger en marchant... Pour se "déprogrammer", il faut retrouver la sérénité. Par exemple, passer des moments allongés sur un lit dans une chambre, à regarder les mouvements d’un rideau agité par le vent. Objectif : rester immobile.
6 - Consacrez-vous un soir par mois, seul
Se coucher tard en semaine devient très fatigant, sortir sans les enfants est compliqué et coûteux. Sans compter qu’à deux les envies peuvent être différentes. Pour être sûr de se ménager un temps pour soi, il faut changer ses habitudes : offrez-vous un soir par mois, bien à vous. Faites uniquement ce qui vous plaît, un bain d’huiles essentielles, un billard…
7 - Faites la chasse aux interrupteurs
Dès le matin, prenez le parti d’en finir avec ceux qui viennent saboter vos plages de temps nécessaires pour être efficace. Par appels, par irruption, par fax, par mails, ils nous lancent des ballons que nous sommes bien entraînés à rattraper au vol, sur le bout du nez. Résultat : voilà la fin de la journée et votre objectif loin d’être rempli. Mettez-vous sur répondeur, et rappelez une fois que vous avez mené votre projet à terme. Etablissez chaque jour une liste des prioritaires (téléphones et personnes).
- Le harcèlement moral
- Ces gens qui vous empoisonnent l'existence
- Le dialogue du couple
Respirer dans votre couple
Vous vivez le parfait amour, mais aimeriez garder une certaine autonomie ? C’est normal. Car même dans le couple le plus passionné, il est essentiel de préserver son identité et ses désirs.
Gardez votre autonomie financière !
Votre indépendance passe bien sûr par une autonomie financière. Difficile de prétendre à un peu de liberté lorsqu’on se fait "entretenir" ! Si vous gagnez votre propre argent, n’oubliez pas de garder un compte bien à vous, différent du compte commun. Ainsi, vous gérez votre argent comme vous l’entendez et n’avez pas à justifier vos dépenses. Et surtout, achetez sans remords ce qui vous plait avec cet argent ! Par contre, ne refusez pas les cadeaux quand même sous prétexte d’indépendance !
Activités en solo !
Prévoyez-vous du temps bien à vous, pour pratiquer vos activités préférées ou vos passions… ou ne rien faire ! Car vous n’êtes pas obligé de faire quoi que ce soit, du moment que vous vous faîtes plaisir. Essayez de réserver ainsi au moins un soir par semaine (ou un soir par mois au pire). Et surtout, ne lui racontez pas tout, vous n’avez pas de comptes à rendre. De plus, à se livrer sans réserve à l’autre, vous risquez d’entretenir une relation plus fraternelle qu’amoureuse.
Home sweet home !
Lorsque l’on vit ensemble, il est indispensable de conserver son espace à soi. Vous avez déjà votre téléphone portable et votre voiture, c’est bien. Vous pouvez de plus annexer une partie de la chambre (votre côté du lit par exemple). Mais le mieux pour avoir vos moments d’intimité, c’est bien sûr d’avoir votre pièce bien à vous. Aménagez-la comme vous le souhaitez, avec pourquoi pas votre ligne directe et votre ordinateur ? Certains vont même jusqu’à prendre chacun leur appartement. Si leur liberté est garantie, les inconvénients (autres que financiers) existent : risque d’éloignement dans le couple, problème avec les enfants… une décision qui doit être prise d’un commun accord.
Une question d’autorité
Les rôles parentaux se souvent mal partagés. Aller chercher les enfants à l’école, les aider pour les devoirs…vous avez l’impression de tout faire ? Mettez votre emploi du temps à plat avec votre conjoint et essayer de mieux répartir les tâches. Soit par activité, soit par jours de la semaine, en faisant un planning par exemple. Mais souvent dans le couple, le problème n’est pas une question d’organisation, mais d’autorité. C’est toujours à vous de gronder les enfants, de les surveiller et de les empêcher de faire des bêtises… Car votre conjoint n’assume pas à 100 % son rôle de parent. Surtout, refusez d’être le seul garant de l’autorité. Dès que les enfants font des bêtises, signalez-lui que c’est son tour de s’en charger ! N’attendez pas qu’ils soient grands pour prendre du temps pour vous !
Non au dictat !
Votre conjoint fait régner une ambiance de dictature ? Vous n’avez pas l’impression de partager, mais de subir ? Du coup, prendre un peu plus liberté, vous en rêvez, mais n’osez pas le mettre en pratique ! Car vous êtes obligé(e) de demander la permission pour tout ! Souvent, ce type de comportement est lié à son propre passé. Soit il reproduit ce qu’il a vécu, soit au contraire, des parents trop absents l’ont obligé à se forger seul une carapace. Pour contrer ce problème, il faut éviter le clash et agir avec diplomatie. Expliquez-lui que vous ne fonctionnez pas comme lui et que vous ne supportez pas ce combat permanent. Vos désirs ont autant de valeur que les siens ! Sans trop revenir sur son passé montrez-lui qu’il (elle) vous étouffe et que vous avez besoin de respirer. Prenez une semaine de vacances seul(e) pour marquer votre détermination et au besoin, n’hésitez pas à envisager une thérapie de couple.
Louis Asana
- La timidité
Complexes et timidité
La voix tremblante, le rouge aux joues. Près d'un Français sur deux reconnaît être timide. Ce sentiment à parfois pour origine un complexe, souvent imaginaire. Cette peur du regard de l'autre peut vous gâcher la vie. Les trucs pour chasser les complexes, vaincre la timidité et retrouver sa confiance en soi.
Non à la timidité !
Si éprouver de l'appréhension face à des inconnus est normal, cela peut parfois se transformer en véritable handicap. Peut-on vaincre sa timidité ? Quels sont les traitements ? Grâce aux conseils de Doctissimo, apprenez à parler en public sans trac ou à aborder sans bafouiller l'amour de votre vie.
Je suis timide mais je me soigne
Vous rougissez, bafouillez et perdez trop facilement vos moyens ? Votre timidité excessive vous fait rater certaines occasions ? Rassurez-vous, ce n’est pas une fatalité : vous pouvez surmonter ce petit handicap…
Quatre français sur dix s'avouent timides dans certaines situations courantes, et chez deux français sur dix, la timidité devient réellement invalidante. Celui ou celle qui en est affligé se laisse bousculer dans la file du supermarché, n’ose pas prendre la parole en réunion, s’isole aux cocktails…
Un anxieux qui se cache
En réalité, le timide a simplement besoin de plus de temps que les autres pour s'adapter aux situations sociales nouvelles, car il développe une anxiété plus forte. Son regard sur lui-même est négatif : il ne croit pas en lui ni en ses capacités, ne se sent jamais assez sûr de lui. Cela n’a l’air de rien ? Sans doute. Mais les grands timides passent leur vie à ne pas oser accomplir leurs rêves, et à regretter amèrement ces multiples occasions ratées. Incapables de faire le premier pas, ils ne parviennent pas à aller chez les autres. Et si vous tombez amoureux(se) d'un(e) timide, il vous faudra aller le chercher car il peut rester transi d'amour, sans bouger, toute sa vie !
Intolérant à l’échec
En réalité, si le timide n’ose pas bouger c’est qu’il a peur de tout rater. Une peur d’autant plus grande que ses réactions sont systématiquement exagérées. On le critique ? C'est pour lui synonyme de rejet. On lui oppose un refus poli ? C'est une humiliation ! Son esprit est empli de pensées négatives, comme s’il ne s’était pas assez frotté à la vie pour savoir qu’elle est faite d’échecs, de réussites, de difficultés, de déceptions… Il idéalise les relations sociales, tant il est persuadé que seuls les individus les plus brillants -les autres- ont le droit d’expression !
Pour vous en sortir
Assumez : ne vous voilez pas la face et ne vous cherchez pas de faux prétextes pour refuser une sortie, un entretien professionnel ou un rendez-vous galant. Vous êtes timide, acceptez-le.
N'ayez pas honte : la timidité est mieux acceptée que vous ne le croyez. Un timide n'est pas ridicule, mais touchant. Il développe chez les autres un instinct de protection quasi-maternel. Il n’est pas difficile de trouver des alliés.
Parlez-en : expliquez à vos proches quelles sont les situations qui vous embarrassent, les personnes qui vous impressionnent.
Lancez-vous : c’est la seule façon de vous rendre compte que les scénarios négatifs que vous avez conçus dans votre tête ne seront pas vérifiés, et peu à peu vous reprendrez confiance en vous.
Consultez un psy si votre timidité vous gâche la vie. Il peut vraiment vous aider.
Surmonter le trac
Mains moites, cœur qui bat la chamade, jambes molles et bouche sèche… Au moment de passer un oral d’examen ou un entretien d’embauche, d’entrer sur scène pour un spectacle de théâtre amateur, de prendre la parole en séminaire de formation, vous voilà paralysé(e) ? Voici les trucs anti-trac des pros !
Avoir le trac n’est pas une maladie. Au contraire, rien de plus normal que de ressentir cette peur intense, mais passagère, avant une épreuve importante. L’essentiel est de parvenir à le contrôler, pour qu’il vous aide à donner le meilleur de vous -même.
7 trucs anti-trac
1 - Pensez positif
Ne bâtissez pas de scénarios catastrophes. Au contraire, quand vous vous imaginez en situation, imaginez un auditoire enthousiaste, des collaborateurs enchantés, un public sous le charme. Cela renforcera votre confiance en vous.
2 - Soyez parfaitement préparé
Toute faiblesse sera source d’angoisses supplémentaires, et, sous le coup de l’émotion et de la peur, vous risquez d'oublier instantanément tout ce que vous n'aurez pas parfaitement intégré ! Mieux vaut donc être fin prêt ! Pour une réunion de travail, préparez des fiches résumées avec quelques mots-clés en rouge qui vous aideront pour démarrer votre intervention, ou si vous perdez le fil de votre exposé. Si vous devez connaître votre texte par cœur (pièce de théâtre ou leçons d’étudiants), révisez suffisamment pour être impeccablement au point.
3 - Entraînez-vous
Demandez à un proche de vous aider à vous préparer. Il peut écouter votre texte, jouer le rôle de l’examinateur (pour un examen), vous poser des questions (pour un entretien professionnel), chercher à vous déstabiliser… Cela vous entraînera à mieux réagir aux réactions des autres et à ne pas vous laisser «dépasser».
4 - Ritualisez
La plupart des vedettes ont leurs petites manies anti-trac : un talisman qu'elle touchent avant de monter sur scène, un aliment ou un vêtement particulier qu’elle doivent forcément consommer ou porter… Faites-en autant.
5 - Restez au calme
Juste avant votre intervention, essayez de rester tranquille et de rassembler vos esprits. Au lieu de relire une énième fois -en vous énervant- vos fiches, faites le vide dans votre tête et relaxez-vous : écoutez de la musique, allez marcher dans un jardin public…
6 - Contrôlez votre respiration
Elle est essentielle. Fermez les yeux, posez une main sur votre poitrine et l'autre sur votre diaphragme, inspirez profondément par le nez, puis expirez tout doucement, en contrôlant. Répétez plusieurs fois ce geste anti-stress juste avant l’instant crucial.
7 - Et foncez !
Ne laissez pas passer votre tour en tournant en rond, ce qui ne fera que faire grimper votre anxiété, mais, au contraire, essayez d’en finir le plus vite possible. Par définition, le trac est une peur d’avant l’épreuve, qui disparaît rapidement une fois que celle-ci a démarré. Vous n’avez que quelques secondes à souffrir !
Et puis, au lieu de passer pour quelqu'un de froid, d'indifférent ou de prétencieux parce que vous ne dites rien, ou que vous vous isolez facilement, avouez votre timidité aux autres, vous serez probablement agréablement surpris de leur compréhension.
( Article d'Isabelle Delaleu - Doctissimo )