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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 23:10

grande_pretresse.jpgLa figure de la sage femme – la voyante, la prêtresse, la sorcière – est présente dans de nombreuses traditions religieuses et divinatoires. Il s’agit d’une réminiscence d’une ancienne croyance dédiée à la Grande Déesse, un mélange de clairvoyance, de pratique rituelle et de guérison par télépathie. Nous trouvons des traces de ces sages femmes et de leurs dons de clairvoyance dans les numphai , les nymphes de la Grèce préclassique. Ces femmes étaient à la fois jeunes et vieilles et étaient associées aux sources d’eau. Elles conféraient une sorte de frénésie intérieure à la personne qu’elles possédaient, lui donnant la capacité de voir et de chanter le passé, le présent et le futur.
Dans la Chine ancienne, les femmes chamanes, appelées wu , invoquaient les esprits pour dire les événements passés et futurs et pour provoquer la pluie. Les sorcières européennes jetaient des sorts et utilisaient leurs dons de clairvoyance pour voir le futur.
La volva d’Islande était un guide spirituel et la dépositaire de la tradition orale de sa culture. Lorsque les gens avaient besoin de conseils ou d’informations, ils construisaient une plate-forme spéciale sur laquelle ils hissaient la volva en chantant. La volva entrait en transe pour voir le futur et trouver la source des problèmes. Dans le poème principal de la tradition islandaise, Odin, un jeune dieu de la prophétie et de la sagesse, cherche la volva . Il écoute son chant sur l’origine des mondes, des dieux et sur l’inévitable retour du chaos primordial.
A une époque où il n’y avait aucun moyen de communication à longue distance, la capacité du médium de voir au-delà du présent était très précieuse. Elle exprimait le pouvoir de veiller sur les personnes aimées et les enfants. La gitane, à la fois voyante et capable de faire le mal, et la paysanne qui peut être à la fois sage et l’amie des animaux, ont hérité un peu de cette tradition.

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 18:30
boule_cristal.jpg

Afin de voir, il faut que l’attention soit déviée du cours normal des événements. Le miroir, la boule ou la coupe sont traités avec respect, et sont placés dans un lieu éloigné des objets quotidiens.
Commencez par vous concentrer sur votre respiration et par ouvrir votre cœur. Dirigez lentement l’attention sur la boule ; si vous êtes distrait, reconcentrez-vous tranquillement. La boule deviendra floue, pleine de brume astrale. La direction et la couleur de ces nuages peuvent être un signe. Si vous persévérez, vous verrez un endroit plus sombre au milieu de la brume, une fenêtre sur l’esprit ou un tunnel dans le temps à travers lequel les images arriveront. Ces images n’apparaissent pas dans la boule mais dans l’œil de l’esprit qui a été ouvert. Ils peut s’agir d’événements réels, de symboles ou de personnification soudaines de vos craintes et de vos espoirs. Quand vous travaillez avec des symboles, vous découvrez un nouveau langage.


(S. Karcher)

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 18:26

Runes.jpg

L'"alphabet" Runique est avant tout sacré. La pratique des Runes ne peut pas aller sans une approche religieuse ou spirituelle. Dans l'épopée anglo-saxonne Beowulf (VIII°siècle) le conseiller royal est nommé Run-Wita, c'est-à-dire "initié aux secrets".


Rune
dérive sans doute d'un radical indo-européen dont Georges Dumézil fait aussi venir Ouranos et Varuna. On rapproche le mot "rune" du vieil allemand " runa " ou " rûnen " (chuchoter), du vieil anglo-saxon reonian (murmurer), du vieil irlandais rûn (mystère) du vieil anglais runian (parler bas), ou encore du pluriel du vieil islandais rûnar (secrets). La racine indo-européenne reu ou ru évoque également une chose mystérieuse, secrète, comme ce que l'on chuchote à l'oreille ; ce qui implique la transmission orale d'un enseignement secret (se greffant en plus d'un enseignement profane). Certains étymologistes soutiennent que le terme runa renvoie également à la notion de "celui qui sait", c'est-à-dire le sage ou l'initié.

La définition technique de l'écriture runique la présente comme celle qui servit, antérieurement, à l'alphabet latin, puis en concurrence avec lui, pour transcrire les diverses langues germaniques. C'est une écriture de type alphabétique. La liste de ses caractères est nommée Futhark, d'après les lettres initiales des six premiers signes. Elle a suivi plusieurs variantes principales à savoir:


1) l'ancien futhark composé de 24 Runes et utilisé dans la totalité du monde germanique à l'époque des grandes migrations (IV et V° siècles).


2) le nouveau futhark à 16 runes qui apparut au IX° siècle dans le monde scandinave , lors de la traduction de la Bible par Wulfila, à l'époque de la christianisation forcée des contrées germano-scandinaves sous l'impulsion de Charlemagne.


3) le futhorc anglo-saxon (et frison) : adaptation du futhark par les peuples anglo-saxons des îles britanniques à 33 runes.


J.P. Ronecker

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 15:50

DANA : MÈRE TERRE CULTE

(texte par Rhiannon )

Dana.jpg
Elle est l'équivalent celtique de la très populaire Gaïa. À elle seule, elle représente plusieurs aspects des deux déesses terrestres Gaïa et Déméter. Elle est la mère des dieux et des humains, le « peuple de la déesse Dana » ou « Tribu de la déesse Dana », les Thuatha de Danann portent encore et toujours son nom. Elle peut être Dana, Danu, Ana, Anna, Anu, Dôn. Pourtant, personnellement, je trouve qu'on ne lui fait pas autant de place qu'à certains autres dieux et déesses. Moins connue, il me semble, que son célèbre père Dagda. Moins en avant scène que plusieurs de ses consoeurs et filles. On a qu'à penser à quel point Brighid, La Morrighane ou Rhiannon sont populaires et connues. Peut-être est-ce bien ainsi, peut-être que la Grande Mère Divine des Celtes n'a pas besoin en effet de tous ces hommages et cette reconnaissance. Pourtant, il me vient l'envie de parler un peu de cette déesse que j'affectionne particulièrement. Et qui parle de Déesse Mère, ne peut pas en parler sans effleurer le concept du mythe de la Création, ainsi que l'égal et complice masculin d'une telle Déesse. Ce sera aussi traité un peu en fin d'article.

 Ses différents noms et visages (autres noms et liens avec d'autres déités) :
 Qu'elle soit le visage maternel d'une triple entité féminine, je ne doute pas. On fait souvent l'association Brighid-Dana-Morrighane. Cela a du sens. Pourtant, elle est à elle seule, la Déesse Mère. Déesse Mère de la terre d'Irlande, mais elle EST la Terre. Elle 
est la mère de toute vie, autant chez les dieux que chez les humains. Son nom est si ancien, qu'on en a oublié d'où il vient; quoiqu'il existe quelques pistes, quelques liens. De ceux qui la relie à la Diane des romains, à cette Sainte-Anne, mère de la Vierge Marie, mère de Jésus. Les déesses celtes sont nombreuses à avoir été avilies ou réduites au statut de sainte, selon ce qui arrangeait les « romanciers » qui ont réécrit l'histoire biblique de Jésus. Ces changements d'attitude et de comportement ont largement influencé le démantèlement du culte de la Déesse. Désillusionnées et meurtries, les femmes se réconfortèrent en trouvant dans la Déesse un aspect qui leur donnait courage. Les jeunes filles s’associaient à Freyja; les femmes adultes et les mères étaient attirées vers Frigg; les femmes plus âgées ou les femmes téméraires et colériques se tournaient vers la féroce Skadi ou vers les Valkyries, celles qui ne peuvent être conquises. Dana, cette grande divinité irlandaise, mère mythique de la dernière génération des dieux (dans les mythes, légendes et contes qui nous sont parvenus) qui régnèrent sur l'Irlande; les Tuatha de Danann, a laissé son nom à des rivières et aux collines jumelles nommées « Dé Chich Anann » (les seins d'Anu). Aujourd'hui, elles s'y rapportent encore en étant connues comme « The Paps » et elles dominent une vallée à une vingtaine de kilomètres à l'est de Killarney. Pour les Gallois, elle avait comme équivalent de Dôn (fille de Mathonwy, soeur de Math et épouse de Béli. Mère de nombreux dieux, dont entre autres : Arianrhod, Amaethon, Govannon, Gwydyon, Gilvaethwy et Nudd.) et chez les Gaulois, elle avait comme équivalent la pourvoyeuse et maternelle Nantosuelta. On peut cependant croire sans mal, que Dana, Ana, Dôn ou Anu fut pour les peuples et tribus celtiques, la plus ancienne représentation de la Déesse Mère et que tous la vénéraient comme telle. La Dana des Irlandais aurait eu pour époux, selon certaines sources, le dieu Fomore Bress.

Portait de la Grande Mère :
 
Elle incarne la fertilité et la richesse de la Nature; étant souvent associée à des animaux ou des nourrissons (déesse d'abondance, on la compare parfois à Déméter ou Gaïa). Elle était grande protectrice des enfants et de la famille. S'il existe en Irlande et comme dans les autres pays celtes, de nombreuses déesses mères, (par exemple; Eria - l'Irlande-, Bamba et Fotla, trois autres déesses de la Terre), Dana est à part. Elle incarne la Terre - l'Irlande - mais aussi, la Terre Mère entière et vivante et elle est la mère de toute vie. Elle demeure le reflet perdu et oublié de cette femme celte des sociétés celtiques. Elle qui a laissé son nom à une tribu de dieux, démontre encore que chez les Celtes, certains dieux et certains hommes étaient nommés par ascendance maternelle. Elle n'est pas simplement une déesse mère fertile et reproductrice; c'est une femme et une mère forte de se connaître et d'être douée du pouvoir de donner la Vie. Et ce, aux dieux comme aux hommes. Elle est à l'image des femmes celtes qui étaient loin d'être de simples reproductrices comme ce fut le cas chez les chrétiens. Dana est une trace subtile, silencieuse et pourtant encore présente, d'un matriarcat qui a sans aucun doute teinté la société irlandaise au temps des Celtes. On peut facilement supposer, bien qu'on ne doive pas prêter aux anciens des sentiments qui nous sont contemporains (tel le féminisme), que la place des Celtes au féminin était liée à celle des déesses de la mythologie celtique. Dans un esprit d'égalité et d'équilibre, que nous avons malheureusement perdu, et que nous avons encore bien du mal à retrouver. Tout comme nous avons perdu la trace de cette Dana, grande mère terre, qui a tant à dire encore aux femmes et mères d'aujourd'hui, mais que l'on a effacée et rendue muette. La confinant tout au plus dans le rôle de la mère effacée et aux origines pleines d'ombres de la glorieuse Vierge Marie. Il reste si peu de Dana! Pourtant, on peut encore l'entendre et la rencontrer... On a voulu la faire taire et la faire disparaître, la travestir et la déguiser... Mais elle a laissé plusieurs traces pour celui/celle qui désire vraiment la retrouver. De son nom laissé à une tribu de dieux ou aux rivières et collines. Du fond des âges, elle chante et nous berce encore.

Symbolisme, facettes et liens :

 Ses animaux sont : la grue, l'aigle, le corbeau (rappel d'un lien avec La Morrighane avec laquelle elle est parfois liée dans le concept de triple déesse). Qu'elle soit la Mère que devient la Brighid, fille/femme-fleur d'Imbolc, et/ou le côté maternel de la sombre Morrighane, cette déesse mère est symbole d'abondance. Elle a été jeune et lumineuse comme Brighid, elle donne la vie et Morrighane la reprend. C'est le cycle de la vie-mort-vie, entre les mains de déesses distinctes mais complémentaires/complices, à la fois trois et une. Ses prêtresses étaient à la fois celles qui accueillaient la vie (des sages-femmes) que celles qui accompagnaient la mort (s'occupant de rites funèbres). Les feux sont allumés pour elle au milieu de l'été. Elle est liée à la célébration du solstice d'été. Elle est la gardienne des ventres ronds, des jeunes vies. Elle est prospérité, chaleur et réconfort. C'est une mère; c'est la Mère de toutes les mères, point. Elle est l'une des plus antiques déesses celtes. Dana est la mère des Tuatha de Danann, qui plus tard, ont été réduit aux Daoine Sidhe : les « Gens du Sidhe » ou « Habitants du Sidhe », de l'Irlande. Elle a été priée, vénérée et célébrée en tant que mère des dieux, qui est au-delà de tous autres dieux de ce monde. Le nom de Dana signifie sagesse ou enseignante, ou bien, selon le mot anglais don (relié à la déesse Dôn qui est aussi Dana) ou donation, qui tirent leurs racines du mot donner. Elle est la Mère des enfants de la tribu de Dana. De nos jours, les irlandais de par leur vénération de la bonne Ste-Brigitte, rendent hommage à la mère divine (Dana) du peuple dont ils ont fait désormais, la mère du petit peuple - ou peuple des fées- invisible, de l'Irlande moderne. La mythologie et la littérature de l'ancienne Irlande, portée jusqu'à nos jours, ont fidèlement préservé une image claire de la Tuatha de Danann et de leur Déesse et Mère. Son nom est souvent associé au Danube. Il y a également des spéculations quant au fait que, dans la période Proto-Celtique, le nom Danu fut relié au nom de la rivière Don en Russie. Dôn, la déesse galloise, est l'équivalente de Dana l'irlandaise et il semble très probable qu'elle ait immigré d'Irlande de par la connexion qui peut être faite entre les points communs des enfants de Dôn et ceux de Dana. En effet, ils correspondent de manière assez précise dans leurs personnalités et fonctions. Don est également reliée à la rivière Don en Écosse. Dans la mythologie indoue, il y a également une déesse Danu dont le nom signifie « les eaux du ciel » ou « jet d'eau ».

Diversité et confusion :
 La déesse Danu était la déesse et mère des Tuatha Dé Danann. Sur ce point, tous s'entendent. Les mythes celtes sont complexes et ce qu'on en retient ou ce qu'on en comprend ne simplifie rien. Il existe beaucoup de questions sans réponses, ou ayant trop de possibles réponses et interprétations. C'est le cas des mythes entourant Dana. Elle est en particulier associée à la province de Munster avec son sol fertile, et a été connue comme Anu dans cette contrée. Les Tuatha Dé Danann sont tous ses descendants. Certains érudits croient qu'Anu était la déesse primordiale de la Terre et que Danu est seulement le nom que lui ont donné des auteurs du 19ème siècle. Cependant, les auteurs du 19ème siècle étaient si populaires que maintenant, la plupart des gens n'ont retenu que le nom de la Tuatha de Danann et celui de la déesse Danu. Il y a également une école de pensée qui croit que son nom est Danand et qu'elle a partagé la couche de Delbaeth (Tuiraenn) fils d'Oghma, son propre père pour donner naissance à Brian, Iuchar et Iucharba. D'autre fois, bien que ce soit Lugh, le Dagda et Oghma, ou Luchta, Goibniu et Credne qui sont connus en tant que les trois dieux de Danann, la plupart des traditions maintiennent que la déesse Brighid est la mère des fils de Tuireann. Il est commun donc, que Danu soit mentionnée comme étant la mère des « Trois Dieux des habiletés » (Lugh, Dagda, Oghma) ou des talents (Lachta, Goibniu et Credne) afin d'en faire la source ultime de tous les arts et savoirs. Un autre exemple des confusions existant dans les mythes; qu'ils soient celtes, grecs, romains ou même bibliques. Cependant, cet angle de vue fait un lien avec le cas où l'on fait de Dana l'épouse et l'égale du Dagda, qui est son père et le père des dieux et des hommes. Alors qu'elle est la Mère des dieux et des hommes... Comme quoi les idées et spéculations se recoupent... Une chose est sûre; Dana est une Déesse d'eau et de terre.

 Danu et Bile L'Arbre Sacré :
 Il n'y a pas à proprement parlé d'histoire de la Création dans la mythologie irlandaise qui a survécu ou aurait été traduite. Pourtant, si Dana est la Mère des dieux et des hommes, si elle est la Terre... Comment peut-elle être à la source de tout, si elle-même est parfois vue comme la fille du dieu des dieux, le Dagda? Qui est-elle, d'où vient-elle et comment peut-elle être à l'origine de tout? Nous tirons quelques informations du Lebor Gabala Erenn (Book of Conquests of Ireland), un texte du Moyen Âge Chrétien, au sujet des Tuatha de Danann, venus en Irlande du ciel ou des îles du nord du bout du monde. Ils sont présentés comme des mages habiles qui ont appris leur art dans quatre villes, et apportant avec eux quatre trésors magiques: la Pierre de fal-de Falias; la Lance de Lugh-De Gorias; l'épée de Nuada-de Findjas; et le Chaudron du Dagda-du Murias. C'est désormais un fait reconnu et accepté, les Tuatha de Danann sont en fait les déités de l'ancienne religion et des anciens cultes, des Gaëls. Les moines chrétiens qui ont transcrit les contes et les mythes, ainsi parvenus jusqu'à nous, ont pris certaines libertés et ont changé certains aspects de ces mythes et légendes. C'est à nous de savoir trouver sous des couches épaisses de falsifications et rectifications chrétiennes, les traces et bribes de l'ancienne religion. Par coup de coeur, intuition ou appel plus fort que soi, par intérêt ou par amour de nos racines. Au coeur de toutes ces données demeure un mystère et Dana en est le coeur, car qui peut dire qui elle était? Qui peut dire qui elle est? Est-elle celle à partir de laquelle on a modelé Lilith? On encore Ève, mère des chrétien? Ou Marie la Vierge Mère de Jésus, ou Anne la Mère de celle-ci, comme on peut découvrir des liens entre elles? Qui a déjà entendu parler de Bile? Il est au moins aussi mystérieux que la déesse Dana. Il est apparenté au dieu Bel et Bélénos le Père, celui que l'on célèbre le premier mai, à Beltaine. C'est un dieu lumineux qui est aussi celui des morts et que l'on nomme parfois Père des Dieux et des Hommes, comme on le fait pour le Dagda. Il se trouve encore plusieurs endroits nommés d'après le nom de Bile à travers l'Europe. À Londres, Belenus' Gate est devenu Billingsgate, « Bile's Gate ». On présume que les têtes des morts des rites celtiques au départ, étaient prises et emportées par cette «porte» jusqu'à la Tamise. Des centaines de squelettes de la période celtique ont été découverts dans la Tamise, dans les environs de Londres, ainsi que d'autres offrandes votives. Il est à noter que les anciens Celtes croyaient que l'âme reposait dans la tête, et non dans la région du coeur, tels que les chrétiens occidentaux le croient maintenant. De là le pourquoi de l'importance et des rites et pratiques qui entouraient la tête chez les anciennes sociétés celtes (de nos jours, dans leur conception triple de la chose, les druides modernes croient que c'est l'esprit qui a ses « quartiers » dans la tête). Donc, dans un tel mythe de Création chez les Celtes, Dagda devient le fils de Dana et, Bile, son amant et égal. Le Dagda serait donc le fils de Dana et Bile. C'est ainsi que Dana reprend sa place à la source de toute vie (il n'est pas rare que l'on doive regarder les choses à l'envers pour pouvoir les remettre à l'endroit et trouver le sens des mythes transcrits par des moines qui étaient à la fois des chrétiens et des hommes). Dana, l'eau et la Terre, qui a arrosé et abreuvé le Chêne, qui est Bile, en tant que symbole de fertilité masculine. Ainsi est né Le Dagda, qui a donné naissance à une pléiade d'autres dieux. Bile est le vieux terme irlandais pour désigner un arbre sacré tout en étant à la fois une manière de décrire un noble guerrier. Dans un certain angle, on peut voir autrement aussi la fonction qui est sienne d'emmener les âmes des morts dans l'autre monde, alors qu'il le fait via l'eau. Quand on sait que l'eau, depuis fort longtemps, est celle d'où naît la vie et qu'elle figure de « mer-mère » de toute vie, qu'elle fut et est encore au coeur de tant de cultes qui la vénèrent d'une manière ou d'une autre, alors, on peut voir en Bile cet égal de la Déesse Mère Danu, celui qui lui emmène les morts pour faire naître la vie. Il lui emmène les morts, et sème pourtant aussi la vie en son sein. Bile est l'arbre/axe du (des) monde(s) (comme Yggdrasil dans la tradition nordique). Certains comparent Bile à une sorte de Hadès, var il est un dieu portant les morts vers son équivalent divin et féminin. Il est l'arbre du monde, qui s'élève vers le ciel et danse dans le vent, tout en plongeant ses racines dans les chairs de la terre et s'y abreuvant. Ce sont certes des images fortes et évocatrices.

 Bibiographie :
1. The Pagan Celts-Anne Ross
2. A Circle of Stones: Journeys and Meditations for Modern Celts-Erynn Rowan Laurie
3. L'Encyclopédie de Mythologie-Arthur Cotterell
4. The Druids Peter-Berresford Ellis

Dana3.jpg
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 15:41

pierres_soin.jpg


Un petit texte sur la façon de porter les pierres en bijoux,mais surtout sur leurs fonctions thérapeutiques et leur action sur le psychisme...




Comment porter ses pierres

La forme du bijou n’a d’importance que sur le plan esthétique. Seul l’emplacement de la pierre que l’on porte en bijou a une importance sur le plan lithothérapeutique. On veillera simplement à ce que le métal de la monture soit un bon conducteur électrique.
On doit porter ses bijoux sur les chakras et les méridiens d’énergie.
Voici quelques applications pratiques :


Les colliers :

-ras de cou
En contact avec le Chakra de la gorge, il est favorable à l’expression personnelle, à la communication avec autrui, à la manifestation de la vérité et aux échanges avec l’élément air. En contact avec les vertèbres cervicales et le bulbe rachidien, il donne le sens de l’équilibre. S’il s’agit d’un ensemble de pierres qui forment un tour de cou, les effets seront plus enveloppants qu’avec une pierre unique.

-sautoir et pendentif
Les pierres peuvent être en contact avec :


+ Le chakra du cœur -> on utilisera plutôt une pierre rose pour apaiser et une pierre verte pour stimuler ou une combinaison des deux. La pierre agira sur les émotions, l’amour, la compassion . Si l’on utilise une pointe de quartz, la pointe dirigée vers le bas ancrera la personne vers la terre, la réalité, le concret, le matériel. Si l’on dirige la pointe vers le haut, c’est vers la spiritualité, l’esprit, le rêve, que la personne sera entraînée. Cette configuration est peu recommandée aux personnes qui sont naturellement dans la lune !


+ Le chakra du plexus solaire -> lorsque la pierre est située juste au-dessus du nombril. Il concerne la vitalité de l’être, la volonté, l’action, le pouvoir et le contrôle de soi. Comme précédemment, les effets peuvent être dosés selon les buts à atteindre. On est alors en rapport avec l’élément du feu.


+ Le chakra du sexe -> lorsque l’on désire agir sur ses prédispositions sexuelles, pour les renforcer ou les atténuer. On est alors en rapport avec l’élément de l’eau, symbole de purification.




Les bracelets :

-Sur les bras
Ils agissent sur les méridiens des bras et diffusent leur énergie par les bras et les mains. Ils sont excellents pour les personnes qui exercent un travail manuel, en force et en habileté. Ils facilitent la communication en agissant sur les oreilles par les méridiens des bras. Ce sont d’excellents vecteurs d’expression personnelle.

-Aux chevilles
Ils agissent en tant que lien avec les sol pour les aspirations matérielles et la conscience de la réalité, mais aussi sur le chakras du sexe par les méridients des jambes.


Les bagues :

Elles agissent directement sur les canaux d’énergie du bout des doigts, renforçant ainsi leur sensibilité au toucher. De plus, elles ont certaines particularités sur certains doigts :
+ pouce : égocentrisme, repliement sur soi, orgueil
+ index : sagesse, tempérance, justice + majeur : volonté, force, puissance, pouvoir
+ annulaire : vitalité, dynamisme, énergie solaire, joie
+ auriculaire : énergie psychique, sensibilité, télépathie, intuition

Les propriétés peuvent être cumulées en portant des bagues à plusieurs doigts et en équilibrant d’une main à l’autre, la main gauche étant celle du cœur, la main droite celle de l’action.
Comme pour les mains, les bagues portées aux orteils ont également des propriétés qui renforcent les particularité de chacun d’eux, mais en prise directe avec le sol et le concret.


Les boucles d’oreilles :

C’est sur le lobe de l’oreille que se trouve le point d’acuponcture qui agit directement sur le troisième œil. Ainsi ; les boucles d’oreilles agissent-elles sur le pouvoir psychique, l’intuition, la clairvoyance, la connaissance, le sens artistique. On peut équilibrer les deux parties du cerveau en portant une boucle à chaque oreille ou favoriser la partie droite ou la partie gauche du cerveau en ne portant qu’une seule boucle d’oreille du côté que l’on souhaite favoriser, sachant que la partie droite du cerveau agit sur la partie gauche du corps et qu’à contrario, c’est la partie gauche du cerveau qui agit sur la partie droite du corps.

R. Boschiero

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 16:14

runes sorcieres

Eko, eko, Azarak,
Eko, eko, Zomelak,
Eko, eko, Cernunnos,
Eko, eko, Aradia !
Sombre nuit, Lune argentée,
Est, puis Sud, puis Ouest et Nord,
Oyez le chant des sorciers,
Nous venons jeter nos sorts !
Terre et eau, air et feu,
Baguette, glaive et denier,
Opérez comme je le veux,
A mes ordres obéissez !
Encens, fouets, couteaux, quipoux,
Par le pouvoir de la lame,
A la vie éveillez-vous,
Venez assister nos charmes !

Reine du Ciel et des morts,
Chasseur Cornu de la Nuit,
Prêtez pouvoir à nos sorts,
Renforcez notre magie !
Par la terre et par l'océan
Par la Lune et le Soleil
Ainsi soit fait notre chant,
Qu'il réalise des merveilles !
Eko, eko, Azarak,
Eko, eko Zomelak,
Eko, eko, Cernunnos,
Eko, eko, Aradia !



witches_runes.jpg
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 16:11

voyance1.jpg


Très tôt dans l’évolution de l’humanité, les hommes ont remarqué que les faits de hasard pouvaient être interprétés comme des révélateurs à l’occasion de moments critiques ou de choix à faire.

Ainsi le mot sort désigne tout à la fois l’acte du tirage en lui-même qui fait re- sort -ir une chose plutôt qu’une autre et invoque aussi l’idée de destinée. Un acte qui n’est en aucun cas contrôlable et est donc porteur d’un message symbolique.

Dans la pensée traditionnelle, la combinaison d’un symbole, du hasard et d’un instant critique est l’un des fondements de la destinée. Vous reproduisez cette tentative d’approche du destin à chaque fois que vous pratiquez le tirage au sort. Voici quelques méthodes. Un bâtonnet, une feuille, une pierre ou un os sont marqués d’un signe particulier. Placés au milieu d’autres non différenciés, le hasard décide si oui ou non ils sont tirés au sort. En reproduisant régulièrement le processus qui permet aux faits du hasard de s’exprimer, de devenir des symboles, un système oraculaire, vous vous donnez les moyens d’entrer en contact avec votre destinée. Ils sont l’expression d’esprits bienveillants, de guides.


(S. Karcher)

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 16:05
ce97.jpg

L'eau chaude n'est pas homologuée


Et non, vous ne le saviez pas, mais l'eau chaude n'est pas homologuée. Vous n'avez donc pas le droit de communiquer, apprendre ou conseiller à autrui que l'eau chaude est un désherbant. N'en déplaise à nos grand mères qui vidaient les lessiveuses sur le gravier ou les écolos (ou autres personnes sensées) qui utilisent les fonds de cocotte minute pour désherber leur terrasse au lieu de les envoyer au fond de l’évier.... Bon d'accord, mon titre est racoleur et l'eau chaude n'est pas en cause par l'article ci-dessous, mais vous avourez que l'on en est guère plus très loin.

Depuis Janvier dernier, un texte de loi* est paru interdisant de recommander conseiller ou pire enseigner des préparations (ex: nos recettes de grand mère)... Si elles ne sont pas homologuées, ce qui est simple, peu couteux et rapide à faire comme chacun sait.

J'habite dans un petit coin de France appelé le Pays de Gex, et dans ce petit coin, à Crozet plus précisément, un arboriste (Eric Petiot) soigne les plantes par les plantes, fait état de conseiller dans de nombreuses communes (jusque la capital SVP ;)) et enseigne à travers des stages comment utiliser des produits naturels en lieu et place des polluants de grands groupes internationaux, ceci afin de traiter d'autres plantes.

Jeudi 31 Aout, Des inspecteurs du service régional de protections des végétaux et de la direction nationale des enquêtes de concurrence, de consommation et de répression des fraudes lui ont rendu visite. Initialement annoncé comme un examen de conformité de son entreprise, la visite s'est rapidement transformé en inquisition, copie de ses documents de cours, fiches techniques et autres recettes qu'il transmet a ses stagiaires.
Pour avoir écrit ou expliqué dans ses conférences les vertus de la Girole, de l'ortie et autres plantes qui ne font l'objet d'aucune classification phytosanitaire, Eric Petiot risque selon cette nouvelle loi 75'000€ d'amende et deux ans de prison... En gros une grosse tentative d'intimidation s'appuyant sur un texte de loi passé presque inaperçu et dont la logique est plus que discutable.

Eric Petiot, coauteur de "Purin d'ortie et compagnies" (avec Bernard Bertrand), n'est probablement que le premier d'une longue liste de personne qui pour traiter ou cultiver bio utilisent des recettes séculaires et efficaces mais non homologuées.Serait-ce le BIO qui serait visé?

La loi serait visiblement mal ficelé et laisserait augurer de bien belles interprétations. En effet il parait qu'il y a des cuisiniers qui vont dans leur montagne cueillir des herbes, qu'ils les cuisinent (c'est bien une préparation non?) et osent même les servir à leurs clients, c'est honteux (... Et je ne parle pas des prix ;))

Quelques échanges d'opinions à ce sujet sur tela-botanica
* La loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006, article 70
http://herzolu.blogspot.com/2006/09/leau-chaude-nest-pas-homologue.html

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 00:05
Feu.jpg


Comme promis, je continue mes petits exercices sur le magnétisme. Vous pourrez ainsi vous entraîner si le cœur vous en dit…


Pour se servir de l’élément feu, il faut vous procurer……… deux petits steaks
Le principe de cet élément est la momification.
Vous devez donc pour cela les mettre chacun dans une assiette différente, à un endroit où il ne pourra pas être dévoré par votre animal, et couvert, lorsque vous ne faites pas l’expérience, par une autre assiette (pour éviter les mouches………).
Chaque jour, durant 10 à 20 minutes , il vous faudra vous occuper uniquement d’une assiette (la seconde sert juste de témoin). Pour ne pas vous tromper, mettez une croix au feutre sur l’assiette qui sert pour l’expérience. Ensuite, mettez vos mains au-dessus de cette assiette (à peu près 5-7 cm au-dessus de la viande ). Visualisez en même temps que l’énergie sort de vos mains et de vos doigts et traverse le steak, afin de la momifier.
Il est important que vous vous serviez de votre pensée : elle vous permet d’orienter votre magnétisme plus efficacement.
Faites cette expérience durant 4 ou 5 jours , en prenant soin de magnétiser la viande de chaque côté (10 à 20 mn d’un côté, et le même temps de l’autre côté). Il faut également la faire deux fois par jour, ce qui vous prendra donc pas mal de temps...
Il ne faut surtout pas que la viande (les deux morceaux) se trouvent près d’une source de chaleur, ni qu’elle soit dans le frigo.
Si tout va bien, la viande magnétisée se dessèchera lentement, sans pourrir, contrairement à l’autre morceau de viande (évitez donc de mettre ces viandes dans votre chambre, si vous ne voulez pas être obligé de fuir à cause de l’odeur…….)
En cas d’échec, pas de découragement, et persévérez jusqu’à ce que ça fonctionne !

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 23:57

foret_detruite.jpg

L'exploitation forestière n'est pas nouvelle. Déjà, au 16ème siècle, Ronsard a fustigé les bûcherons de son époque. Je n'ose imaginer sa réaction s'il voyait ce que l'on fait de nos belles forêts !!!


"Contre les bûcherons de la forêt de Gastine" É coute, bûcheron, arrête un peu le bras;
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas;
Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force
Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur
Pour piller un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux, de fers, de morts et de détresses
Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses ?
Forêt, haute maison des oiseaux bocagers !
Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers
Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière
Plus du soleil d'été ne rompra la lumière.
Plus l'amoureux pasteur sur un tronc adossé,
Enflant son flageolet à quatre trous percé,
Son mâtin à ses pieds, à son flanc la houlette,
Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette.
Tout deviendra muet, Echo sera sans voix ;
Tu deviendras campagne, et, en lieu de tes bois,
Dont l'ombrage incertain lentement se remue,
Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue ;
Tu perdras le silence, et haletants d'effroi
Ni Satyres ni Pans ne viendront plus chez toi.
Adieu, vieille forêt, le jouet de Zéphire,
Où premier j'accordai les langues de ma lyre,
Où premier j'entendis les flèches résonner
D'Apollon, qui me vint tout le coeur étonner,
Où premier, admirant ma belle Calliope,
Je devins amoureux de sa neuvaine trope,
Quand sa main sur le front cent roses me jeta.

Et de son propre lait Euterpe m'allaita.
Adieu, vieille forêt, adieu têtes sacrées,
De tableaux et de fleurs autrefois honorées.
Maintenant le dédain des passants altérés,
Qui, brûlés en l'été des rayons éthérés,
Sans plus trouver le frais de tes douces verdures,
Accusent tes meurtriers et leur disent injures.
Adieu, chênes, couronne aux vaillants citoyens.
Arbres de Jupiter, germes Dodonéens,
Qui premiers aux humains donnâtes à repaître ;
Peuples vraiment ingrats, qui n'ont su reconnaître
Les biens reçus de vous, peuples vraiment grossiers
De massacrer ainsi leurs pères nourriciers !
Que l'homme est malheureux qui au monde se fie !
Ô dieux, que véritable est la philosophie,
Qui dit que toute chose à la fin périra,
Et qu'en changeant de forme une autre vêtira !
De Tempé la vallée un jour sera montagne,
Et la cime d'Athos une large campagne ;
Neptune quelquefois de blé sera couvert :
La matière demeure et la forme se perd.


Pierre de Ronsard
(1524-1585)
Elégies, XXIV

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